Au 29 décembre 2014, Google recensait 191 989 demandes de suppression d’URL dans le cadre du droit à l’oubli numérique.
La procédure de demande officielle avait été lancée il y a tout juste 7 mois, le 29 mai 2014. Les internautes européens peuvent désormais remplir un formulaire en ligne de réclamation de déréférencement. La page en question continuera d’exister mais ne sera plus répertoriée dans les résultats du moteur de recherche.
Google comptabilise ainsi 691 959 URL examinées, dont 40,1 % ont été supprimées. Les auteurs des demandes concernant les autres URL se sont vus refuser l’accès à leur requête. D’autres doivent encore fournir des informations supplémentaires en vue d’un examen plus approfondi.
La France arrive en tête du classement du nombre de demandes de suppression envoyées à Google avec 38 662 demandes, suivie par l’Allemagne avec 32 230 demandes et la Grande Bretagne avec 24 682 demandes.
Pour avoir accès aux chiffres en temps réel des demandes de suppression de contenu : https://www.google.com/transparencyreport/removals/europeprivacy/
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Pol Ubeda Hervas
