TNS Sofres, en partenariat avec La Poste, a dressé en fin d’année dernière un bilan de la consommation collaborative en France*. Intéressant et prometteur, ce bilan méritait que l’on revienne dessus afin d’inciter ces deux institutions à reconduire ce dispositif en 2014.
La consommation collaborative peut se définir par le partage et l’échange de biens ou de services par opposition à l’achat et la propriété. Revendre des objets, acheter en direct ou d’occasion, pratiquer le covoiturage, le troc, la colocation sont autant d’exemples d’applications de ce mode de consommation alternatif.
La consommation collaborative n’était déjà plus en Novembre 2013 un micro-phénomène. En effet, 48 % des Français la pratiquaient régulièrement, 32 % voulaient s’y mettre quand 20 % seulement semblaient réfractaires. Ce sont donc 8 Français sur 10 qui pratiquent ou ont l’intention de pratiquer la consommation collaborative.
Tour d’horizon des habitudes associées à cette « nouvelle » consommation :
Le recours à ces modes de consommation présente donc des chiffres très encourageants mais également des bénéfices « psychologiques » : cela permet aussi de développer sa confiance en l’avenir et son optimisme.
En effet, même si la confiance en l’avenir reste à un niveau très faible, les Français qui pratiquent la consommation collaborative ont tendance à être davantage confiants et optimistes que le reste des français :
Vivement les prochains résultats pour savoir si ces nouveaux formats de consommation se développent encore et s’ils boostent toujours le moral de leurs adeptes !
* Etude administrée auprès de 1005 individus âgés de 15 ans et plus / représentativité assurée par la méthode des quotas.
Sources :
http://www.lecentdeux.com/quel-impact-consommation-collaborative-moral-francais