Alors que la guerre entre les artisans taxis et le géant Uber fait rage dans tout le pays, difficile de ne pas prendre part au débat. Si tout le monde se déchaine pour donner son opinion sur Twitter, nous profiterons seulement de cette occasion pour faire un tour d’aperçu (neutre) des autres marques du secteur, que tout le monde semble oublier.
Vous avez sans doute entendu parler de Heetch, cette application lancée en 2013 en France et qui propose à ses utilisateurs un service de chauffeur à petit prix. Sa spécificité ? Heetch ne fonctionne que la nuit, de 20h à 6h. Comme pour Uber Pop, les conducteurs proposés par ce service ne sont pas des professionnels mais des particuliers désireux d’amortir le coût de leur véhicule.
Crédit photo : BondyBlog – http://bondyblog.liberation.fr
Disponible à Paris, Lyon et Lille, l’application effectuait déjà, à peine un an après sa sortie, plusieurs milliers de trajets par semaine. Avec un positionnement axé sur la convivialité, Heetch cible majoritairement les jeunes recherchant désespérément un moyen pas trop cher de rentrer chez eux en sortant de soirée.
Crédit photo : Heetch
Dans la famille de ces applications, nous retrouvons également Djump, une autre marque similaire lancée en France en 2013 également. Fondée sur l’économie collaborative, cette start-up bruxelloise propose de mettre en relation conducteurs et passagers afin de partager un trajet en toute simplicité. La différence avec ses concurrents ? Djump n’impose pas de prix fixe, juste un montant indicatif : l’utilisateur rémunère le conducteur sous forme de donation, à la hauteur de son choix. Il s’agit donc d’une plateforme de covoiturage urbain plus que d’un service de chauffeur.
Comme leur grand frère Uber, ces deux acteurs flirtent avec la légalité, notamment depuis l’arrêté préfectorale publié hier… Mais nous n’entrerons pas dans ce débat !
