Janvier : le mois des bonnes (et mauvaises) résolutions

par Sandrine Florentiny | le 31 janvier 2014

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A chaque début d’année pour accompagner les vœux de santé, de bonheur et de réussite, le gouvernement annonce sans détour et avec conviction ce qui va changer, avec en l’occurrence un programme chargé : hausse de la TVA, du prix du timbre, du gaz et j’en passe. Même si le tout est habilement saupoudré de « bonnes nouvelles » l’addition s’avère souvent assez salée, mais pourtant tout le monde s’y accoutume.

Dans le cadre professionnel il y a toujours de nouvelles résolutions appelées plus communément « objectifs ». Bien que différente, la finalité reste proche, faire en sorte que la structure continue de perdurer. D’une année sur l’autre  le choc n’est pas trop brutal puisque le but ultime est cultivé jour après jour, c’est un travail collectif de longue haleine.

Et puis, comme si ça n’était pas suffisant, nous enfonçons le clou et nous lançons également dans une liste de bonnes résolutions, avec en top 4 les sempiternelles :

« J’arrête de fumer »

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«  Je me mets au sport »

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« J’épargne davantage »

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« J’arrête de boire »

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… autant de résolutions culpabilisantes… impossibles à tenir, et cela chaque année, mais l’on récidive. Qui y croit vraiment ? Même plus nous, un peu d’honnêteté intellectuelle ne ferait pas de mal !

Cette année encore, combien d’entre nous se sont lancés un nouveau défi le 1er janvier et l’ont déjà abandonné le 31 ? Combien s’y tiennent encore et combien procrastinent à chaque début semaine ?

Pourquoi ne pas faire simple, savourer chaque minute et arrêter de s’infliger supplices, frustrations, déceptions et autres châtiments ? Un peu d’indulgence vis à vis de soi, laissons les choses se faire naturellement.

Quoiqu’il en soit, nous envoyons nos vœux de réussite aux plus motivé(e)s qui se sont déjà lancé(e)s… car après tout « à cœur vaillant rien d’impossible »