Le packaging a pour fonction primaire de protéger le produit mais également de communiquer son identité (nom, composition, caractéristiques, etc.) et de le distinguer des produits concurrents, c’est là que le branding entre en scène.
Or s’il y a eu des générations de packagings très bavards et démonstratifs, il semble que cette époque soit mise à mal pour revenir à une fonction plus empirique et essentielle : la protection et la conservation. Est-ce que cela signe pour autant l’arrêt de mort du branding ? Certainement pas mais cela questionne sur cette tendance design minimaliste comme réaction à l’hyper-consumérisme-marketé qui vire à l’overdose chez certains consommateurs.
Cette fameuse tendance du “less is more” est exacerbée et dramatisée chez l’artiste designer Mehmet Gozetlik qui a fait l’exercice d’aller jusqu’au bout de la démarche en dépouillant plusieurs packagings de tous leurs attributs.
Le résultat de cette mise à nu est saisissant : on reconnait immédiatement chaque marque sans ambiguïté (aaah le pouvoir des volumes, des color-codes et d’années de communication publicitaire…) et on se surprend à adorer cette simplicité.
Allez, tous à poil ! (oups)