Le mot #32 : virelangue

par Marelune Yvinec | le 10 décembre 2014

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Aaah Noël, les grandes tablées, les repas interminables et leur lot de révélations fracassantes. En prévision des grands discours de fin d’année, nous vous recommandons de vous entraîner… alors tous à vos virelangues !

Le virelangue, ou encore fourchelangue, est un néologisme emprunté et traduit de l’anglais tonguetwister. Ces locutions, bien souvent difficiles à prononcer, revêtent un caractère ludique en alternant des sons proches comme le « s » et le « ch » ou bien le « p » et le « b ». Et voilà que les langues fourchent, on bafouille, on bredouille, et ça devient cocasse.

Le virelangue est fourbe à dessein, il est bien rare de réussir le challenge. En novembre dernier, c’est Sosh, l’offre de téléphonie mobile sans engagement d’Orange, qui a habilement utilisé les virelangues dans sa communication. Dans une publicité télévisée, les clients tentent de prononcer la phrase « Je suis passé chez Sosh » sans y parvenir ce qui rend le spot très drôle, permettant la répétition maximale du nom de l’offre et créant de la connivence avec les publics de la marque.

sosh

Allez on s’entraîne : « Les chaussettes de l’archiduchesse sont-elles sèches, archi-sèches ? », « Combien ces six saucissons-ci et ces six saucisses-ci ? C’est six sous ces six saucissons-ci et six sous ces six saucisses-ci aussi ! »