Paris – Séoul, Séoul – Paris

par Marelune Yvinec | le 17 septembre 2015

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L’année de la Corée en France, qui célèbrera les 130 ans de l’établissement des relations diplomatiques entre ces deux pays, débutera officiellement ce 18 septembre. Cette inauguration annonce une année riche en événements culturels en tous genres et favorisera encore les relations déjà très dynamiques de la France et de la Corée. Les deux pays échangent de plus en plus régulièrement sur des grandes questions internationales concernant des enjeux globaux, tel que le changement climatique.

On profite de cette année spéciale pour vous parler un peu de ce pays mal connu dans nos contrées :

Très peu divulguée, la culture coréenne n’en est pas moins riche, influencée par l’histoire du pays et les guerres qui y ont eu lieu, ainsi que par ses divers voisins et opposants historiques comme la Chine ou encore le Japon. Malheureusement, nombre des vestiges coréens ont été détruits lors de l’invasion nippone qui aura durée pas moins de 40 ans.

La porte principale Gwanghwamun du palais séoulien Gyeongbokgung, construit au XIV siècle par la dynastie des Joseon.

La porte principale Gwanghwamun du palais séoulien Gyeongbokgung, construit au XIV siècle par la dynastie des Joseon.

En 50 ans, la Corée s’est hissée du statut de pays pauvre au rang de 15ème puissance mondiale. Le pays est aujourd’hui doté d’une industrie riche et performante grâce à un remarquable effort d’éducation et de recherche. En effet, le système éducatif coréen est extrêmement performant et depuis quelques années le méritocratisme semble avoir pris le pas sur le poids de la hiérarchie et de l’ancienneté dans le monde de l’entreprise notamment.

Le modèle économique coréen actuel s’appuie sur les grandes entreprises multiactivités que sont les Chaebols (Samsung, Hyundai, LG Group, POSCO, Lotte…), grâce à eux, le pays compte parmi les leaders mondiaux de l’automobile, de la construction navale, de l’ingénierie, ou encore de l’électronique grand public. Mais cette réussite économique n’est pas sans peine.

Les étudiants coréens subissent une véritable pression sociale en faveur de la réussite scolaire. En Corée, sans diplôme, il n’y pas de travail. Alors sans répit du matin jusqu’au soir, les jeunes coréens étudient, au détriment de leur vie sociale et même de leur santé. Ce sont donc de longues heures de la vie de chacun qui sont consacrées aux études et par la suite au travail. Culturellement, le travail est extrêmement important en Corée, c’est un élément déterminant pour la croissance économique du pays et c’est grâce au dévouement des coréens que leur nation a pu s’extirper du rang de pays pauvre pour atteindre celui de puissance mondiale. Pour cette raison entre autres, les coréens forment un peuple extrêmement fier. Aujourd’hui, de manière générale, on peut dire que cette aptitude au travail a permis à la Corée d’être à la pointe dans de nombreux domaines. Par exemple, à Séoul, la 5G est disponible depuis plusieurs mois déjà.

Le Sud du pays s’enrichit et cherche à projeter sa culture au-delà de ses frontières. En 2012, la chanson Gangnam Style dont le clip vidéo a été le plus visualisé sur Youtube, présentait au monde la culture K-pop déjantée. Et en voici un autre exemple pour la route :