Aujourd’hui, mercredi 4 novembre, s’ouvre à Paris la première supérette “100 % vrac”. L’initiative est notable car si certains magasins et enseignes proposaient un rayon vrac (principalement pour des graines, céréales, fruits secs, pâtes, riz, sucres, etc. -cf. l’épicerie Day by Day, Auchan, …), c’est vraiment inédit d’avoir une offre vrac complète et exclusive.
Qui est derrière ce concept ? Il s’agit tout simplement de l’enseigne Biocoop qui propose en fait depuis près de 30 ans de nombreux produits en vrac dans un rayon dédié pour “lutter contre la pollution environnementale et limiter la masse de déchets d’emballage”.
Ce 1er magasin éphémère, bio, 100% vrac, 100% sans emballage a vu le jour avec l’aide de la Semaest : d’une surface de 65 m², il utilise un mobilier 100% réutilisable en bois non traité. Modulable, il pourra être réintégré à un autre magasin Biocoop à la fin de l’opération, toujours dans une démarche pérenne. Ce projet s’inscrit résolument dans la dynamique initiée par la Ville de Paris, tout à la fois sur de nouveaux modèles économiques sociaux et solidaires, en circuits courts pour l’alimentaire à Paris, et sur la lutte contre le gaspillage alimentaire suite aux Etats généraux de l’économie circulaire du Grand Paris.
Biocoop21 propose pour la première fois du vrac « innovant » : vin, miel, yaourt, confection de purée d’amandes directement sur place, café à moudre soi-même… mais aussi des produits d’entretien écologiques. Sont également proposés du vrac forme/santé avec des super fruits ainsi qu’une petite offre herboristerie.
Au total 250 références :
Pour repartir avec leurs achats, les consommateurs sont invités à venir directement avec leurs propres contenants. “Et pour ceux qui n’y auraient pas pensé, le magasin éphémère Biocoop21 leur propose des bocaux en verre, des pochons en coton issu d’une culture biologique contrôlée et des ‘algobols’, des bols fabriqués à partir d’algues 100% recyclables et durables”, précise l’enseigne. Son “bar à bocaux” propose ainsi un choix de contenants en verre de 0,5 à 1,4 litre à partir de 4 euros pour transporter ses achats.
Le packaging n’est assurément pas mort mais va devoir se réinventer pour s’inscrire dans une tendance sociétale de fond.
crédit photos : Biocoop, Les Scop
