On ne vous les présente plus. Les émojis sont entrés dans notre quotidien, ils font désormais parti de notre langage et peuvent même s’avérer être un baromètre efficace de diversité au sein de notre société.
En 2018 et comme chaque année, de nouveaux émojis ont vu le jour (157 exactement), un « alphabet » qui compte désormais près de 1 300 caractères. Un langage numérique serait-il en train de naître ? Pour certains la réponse est oui. Si ce langage purement visuel et simpliste épouvante plus d’un professeur de français, son succès aurait une raison bien précise. Comme le rapporte Slate.fr, le langage écrit est (et nous en avons tous fait l’expérience au moins une fois) particulièrement sujet aux mauvaises interprétations, surtout s’il est dénué de tout signe d’affection ou de considération particulier. A contrario, un émoji a moins de chance de faire l’objet d’un quiproquo. Plutôt commode donc.
Si un émoji vaut bien 10 mots, les marques n’hésitent pas à adopter ce langage, ou du moins à disséminer par ci ou par là quelques happy faces pour améliorer leur capital sympathie. Le Cent Deux avait déjà abordé le sujet dans son article « Quand les marques parlent émoji ». Deux ans plus tard, la manoeuvre marche toujours aussi bien et les internautes sont toujours autant impliqués.
La preuve avec l’« emoji burger gate » qui a secoué la twittosphère fin 2017. En cause : l’ordre des ingrédients composant l’émoji burger proposé par Google. Si bien que ce dernier, face aux internautes outrés de voir que la tranche de fromage venait avant le steack haché, a dû publier une mise à jour de l’émoji en question.
Plus récemment (et sérieusement), Tinder a lancé la campagne #RepresentLove pour militer en faveur de la création d’un émoji couple mixte. La plateforme de rencontre promeut, et ce depuis quelques années déjà, un monde digital plus « représentatif et inclusif ».
Précisons que la décision revient au consortium Unicode, grand manitou du langage emoji. A faire à suivre donc…👋❤
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